D’un pas décidé, la réalité virtuelle entame une grande phase incisive dans le domaine de l’imagerie médicale si elle a déjà fait ses preuves dans le monde des jeux vidéo. En effet, si le VR a permis de voyager de façon réelle dans le monde fantastique des jeux vidéo, aujourd’hui la médecine s’en empare. GE Healthcare de Buc, le Centre en imagerie médicale des Yvelines est le premier à s’enquérir de cette technologie avant-gardiste. La première immersion VR en version imagerie médicale revient au docteur Vincent Sebban, chapeauté par Ludovic Avot et Yannick, deux ingénieurs spécialistes en VR.

Pouvoir examiner en 3D les images scanner et IRM

L’idée est partie des possibilités de pouvoir exploiter les informations en 3D des examens Scanner et IRM. Les deux ingénieurs étaient excités de voir ce que la réalité virtuelle pourrait apporter comme progrès dans ce domaine. Ils pensaient à tous les avantages de cette technologie, au fait que les radiologues puissent enfin scruter de fond en comble l’organe, comme s’il pouvait pénétrer à l’intérieur. En effet, l’association du VR avec l’imagerie médicale permettait désormais de faire des découpes et d’obtenir plusieurs angles en 3D. C’est ainsi que le radiologue pourrait se pencher sur la partie qui l’intéresse, par exemple la zone affectée de l’organe pour faire ses analyses.

Possibilité de partager à distance les résultats de l’examen VR

Les deux ingénieurs dénotent également le fait que les résultats de l’examen VR puissent être examinés par d’autres médecins à distance. Ce partage permettra de discuter ensemble des résultats du scanner et d’appliquer les meilleures recommandations. Le médecin à distance va aussi pouvoir choisir une portion de l’image qui l’intéresse plus particulièrement. Par ailleurs, l’introduction de la réalité virtuelle dans la médecine va au-delà du simple examen d’organe. Le médecin va pouvoir voyager dans la colonne vertébrale ou même dans le gros intestin.